La répartition des jeux
Nous avons ici deux claviers, le « grand-orgue » et le « positif » et une pédale. Il n’y a aucun emprunt sur cet instrument, autrement dit, tous les jeux sont réels et complets.
Palette sonore
Les jeux de fond
Nous avons au grand-orgue la Montre 8 pieds, une Flute traversine 8, un Prestant 4 et une Doublette 2. Sur le positif : un Bourdon 8, une Gambe 8, une Flute ouverte 4 et une flute 2. Enfin, la pédale propose une sous-basse 16, une flute 8 et un principal 4.
Les mutations
Au grand orgue, un plein-jeu à 5 rangs (mixture) est complété au positif par un nazard 2 2/3 (quinte) et une tierce 1 3/5.
Les trompettes
Au grand-orgue une Dulciane 8 [1] , une trompette 8 au positif et un basson 16 à la pédale.
Voici quelques jeux. Au premier plan à gauche quelques tuyaux de trompette. Nous pouvons également observer quelques tuyaux de bois (sous-basse), des tuyaux d’étain bouchés (bourdons) et quelques tuyaux de montre, au fond à droite.
Un détail des fournitures :
Sur cette image des pieds de trompette à gauche et le bourdon de 16 (sous-basse) en bois :
Accouplements
Le grand-orgue est ici le clavier du dessus. Il peut être accouplé au positif par glissement sur le clavier du positif. Dans ce cas, jouer sur le clavier de grand-orgue entraine le clavier du positif (et pas l’inverse).
Une telle configuration procure une vaste étendue de possibilités pour construire un fond d’orgue, un plein jeu ou un jeu de détail, malgré le nombre relativement restreint de jeux.
De plus, une tirasse grand-orgue permet d’accoupler le clavier de grand-orgue à la pédale et une tirasse positif permet de faire de même avec le clavier de positif.
La traction
La traction est entièrement mécanique, aussi bien pour les claviers que pour les tirants de jeux. Sur cette image, nous voyons un détail de l’abrégé du grand-orgue :
De façon plus précise, l’accrochage des vergettes sur le clavier :
Ainsi que l’accrochage des vergettes qui tirent les soupapes, à l’extrémité des rouleaux :
Ici, nous voyons les renvois des tirants de jeux située de part et d’autre des claviers :
Ces renvois sont accrochés aux registres dans le sommier :
L’air
La soufflerie est électrique. La pression est régulée par des soufflets :
Ces soufflets sont lestés par une gueuze de plomb qui assure la pression. En fonction du débit demandé par les jeux ce soufflet va se gonfler ou se dégonfler. Un système mécanique permet alors d’ajuster le débit de la soufflerie électrique, de manière à conserver une réserve d’air à peu près constante.
Sur la partie supérieure de l’image nous observons un soufflet et sur la partie inférieure, le conduit qui amède l’air depuis la soufflerie.